top of page

Des recommandations actualisées

  • Photo du rédacteur: Admin
    Admin
  • 14 févr. 2017
  • 3 min de lecture

L'ANSES (l'agence nationale de sécurité sanitaire des aliments) vient de publier de nouvelles recommandations nutritionnelles. Ceux qui veillent à leur assiette ou lisent les conseils de ce site n'y découvriront pas de révolution.

Les précédents repères de consommation datent de 2002 et il semble que seul le message "mangez 5 fruits et légumes par jour" aie marqué les esprits sans pour autant être bien compris. Dans ce nouvel avis ces fameuses « portions » de fruits et légumes sont précisées : 80g constituent une portion. 400g par jour apparaît donc comme un minimum, jugé bas par de nombreux nutritionnistes.

Du fait de leur qualité nutritionnelle supérieure aux autres féculents, les légumineuses deviennent un groupe alimentaire individualisé à consommer plus souvent.

Les aliments glucidiques à faible index glycémique sont à privilégier.

Autre changement de classification, les jus de fruit (même purs) sont désormais classifiés dans les boissons sucrées, dont la consommation doit être occasionnelle et limitée.

« d’importantes augmentations de risque de prise de poids, de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2 sont observées avec la consommation d’un verre de boisson sucrée par jour » sans distinguer les sodas des jus de fruits.Leur apport en sucre, l'absence de "comptabilisation " par l'organisme des calories supplémentaires qu'ils apportent ont plus d'impact négatifs que les bienfaits attendus d'un dérivé de fruit. Voilà qui devrait recadrer le discours marketing des industriels du jus de fruits. Relisez à ce sujet "le juicing".

Sucres ajoutés et sucres naturellement présents dans les aliments ne sont plus distingués et la consommation maximale conseillée est de 100 g par jour. Mais évidemment mieux vaut consommer des fruits que des sucreries ! Et diminuer systématiquement le sucre dans les préparations.

Les conseils de l’OMS visant à réduire la consommation de viande (hors volaille) sont confirmés : pas plus de 500 g par semaine et maximum 25 g/jour de charcuterie. Il est précisé que « les consommations de viande hors volaille et de viandes transformées (incluant la charcuterie) augmentent le risque de cancer colorectal avec un niveau de preuve convaincant et le risque de maladies cardio-vasculaires et diabète de type 2 avec un niveau de preuve probable. En outre, la consommation de viande en général ou de viande hors volaille en particulier pourrait augmenter le risque de cancer du sein selon l’expression des récepteurs hormonaux aux œstrogènes (ER) et de cancer de la prostate, ainsi que le risque de prise de poids, avec toutefois un niveau de preuve « limité mais suggestif ».

La charcuterie doit donc être considérée comme un aliment plaisir, de temps en temps, la solution facile et quotidienne de la tranche de jambon est à éviter ! Attention à la viande, 500 g ne correspondent pas, comme j'ai pu le lire dans la presse, à 5 portions hebdomadaires : regardez vos entrecôtes et autres viandes, une portion pèse de 150 à 200 g.

Les recommandations pour les vitamines et minéraux ont été revues en tenant compte des différents facteurs qui modifient leur assimilation.

L'Anaes s'intéresse aussi à la nécessité de prendre en compte les effets du mode de production sur la qualité nutritionnelle et les teneurs en contaminants des aliments, mais ne propose pas de solutions.

Les systèmes actuels d’élevage, de culture et de production privilégient la rentabilité économique aux dépends de la qualité nutritionnelle et au détriment de l’environnement et des animaux. La nutrition se doit d'évoluer vers une prise en compte globale de la chaîne alimentaire et de promouvoir des systèmes de culture et d’élevage respectueux de la planète et de l’assiette.

A découvrir
Posts Récents
Rechercher par Tags
bottom of page